L'Espace Photo du Perche sera fermé samedi 16 et dimanche 17 mars 2019.
vendredi 15 mars 2019
lundi 18 février 2019
Carol Descordes sur France 3 Normandie !
Carol Descordes sur France Bleu
Carol Descordes a été toute la semaine dernière, sur les ondes de France Bleu Normandie. Pas moins de cinq épisodes.
Que vous pouvez écouter sur ces liens.
jeudi 24 janvier 2019
mardi 22 janvier 2019
jeudi 3 janvier 2019
Carol Descordes du 19 janvier au 10 mars
Photographe, Carol Descordes fait de l’image un vecteur d’émotions et de communication depuis presque 30 ans et le support privilégié de son expression artistique depuis maintenant 10 ans.
Elle vient au monde dans l’univers de l’image
et de l’art. Galeristes de part et d’autre, ses familles maternelle et
paternelle lui transmettent les codes de l’art classique qui lui donneront une
forme originale d’intuition dans la réalisation de ses œuvres.
© Carol Descordes - Reproduction interdite |
A l’issue de ses études de psychologie, elle écrit son mémoire sur « La fonction réparatrice de la photographie sur l’image du corps », puis mène un travail auprès d’enfants autistes à la Croix-Rouge. L’image est son outil, un pont entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Elle entre définitivement dans le monde de la
photographie professionnelle au début des années 90. Elle crée « Le Studio
28 », entreprise de photographie et de créations graphiques. Elle
travaille avec les agences de publicité, le luxe et accompagne les créations
visuelles de plusieurs grands traiteurs parisiens.
© Carol Descordes - Reproduction interdite |
Elle quitte Paris en 2008 pour s’installer dans les collines du Perche, puis reprend son voyage dans l’univers artistique. A la faveur de ses errances dans les forêts percheronnes environnantes, elle donne vie à plusieurs projets, expositions et livres.
Elle
rencontre Sylvain Cheriau, ébéniste et antiquaire, spécialiste en marqueterie
XVIIIe. Dans sa boutique, il mélange différents styles et époques dans
une recherche de qualité, d’harmonie et de cohérence.
© Carol Descordes - Reproduction interdite |
L’idée
de la réalisation de natures mortes s’impose à eux comme une suite logique, un
travail à quatre mains qui met en valeur les compétences de chacun. Ils s’inspirent et puisent à
profusion dans le symbolisme des peintres des XVIIe et XVIIIe
siècles, travaillant consciemment sur la confusion entre la photographie et la peinture
dans la représentation des natures mortes.
© Carol Descordes - Reproduction interdite |
jeudi 27 décembre 2018
Les peintres du Tertre Plantagenêt, vus par François Jouanneaux
Exposition élaborée en étroite collaboration avec l'Association « Artistes au Jardin ».
34 photographies consacrées au travail de l'association des « Artistes au Jardin », sous forme de reportages-portraits.
Les clichés ont été réalisés en 2018 à différentes dates au Tertre Plantagenêt, Square Jacques Dubois, mettant en scène les activités de l'association « Artistes au Jardin », ambiances, portraits, instantanés.
Exposition visible pendant les heures d'ouverture de l'établissement du 31 janvier au 17 février 2019.
© François Jouanneaux |
© François Jouanneaux |
lundi 5 novembre 2018
Tchad 1980-1997, José Nicolas à l’Espace Photo du Perche
Après avoir exposé
pendant tout l’été en plein air – à l’occasion du Festival Photo de Bellême
– ses images issues de son livre FrenchDoctors sur les débuts de Médecins de monde et Médecins sans frontières,
José Nicolas accroche ses photos du Tchad, du 17 novembre 2018 au 13 janvier
2019, à l’Espace Photo du Perche, toujours à Bellême.
Né d’un père militaire
qui parcourt l’Afrique et d’une mère libano-marocaine, José Nicolas rejoint les
Unités parachutistes. Réformé à 29 ans après avoir été pris pour cible par un
sniper à Beyrouth, sa rencontre avec le french
doctor, Bernard Kouchner, en 1982 va faire écho à sa sensibilité et son
regard particuliers sur les malmenés de l’Histoire. Il se consacre dès lors à sa vraie passion : le
reportage en zones de guerre (Liberia, Afghanistan, Kurdistan, Liban, Bosnie,
Rwanda, etc.). Depuis 1994, José Nicolas est indépendant et se consacre à des
sujets plus sociétaux ou environnementaux, à des travaux plus personnels et
revisite ses archives.
Cet important travail
sur ses archives donne lieu à des expositions et des publications, comme ce
nouveau livre sur un pays oublié, le Tchad, entre témoignage et voyage. « Mon lien avec le Tchad remonte à l’enfance.
Au début des années 1960, avec mon père militaire, nous avons atterri à
Faya-Largeau, chef-lieu du nord du Tchad, dit Borkou-Ennedi-Tibesti. Je me souviens d’une vie pleine
de douceur, où le temps n’avait pas de prise sur nous, où je vivais pleinement
cette liberté avec le bonheur de l’innocence. En 1978, jeune parachutiste de 22
ans, je retourne dans ce pays pour évacuer les ressortissants européens, tandis
que différentes factions tchadiennes s’affrontent violemment. Deux ans plus
tard, avec mon unité, nous campons pendant quatre mois dans l’est, à Abéché,
puis près du Lac Tchad. Je m’adonne alors avec mon appareil photo à un plaisir
de curiosité et de contemplation qui ne me quittera plus. Ce sont mes premières
images du Tchad. »
D’autres séjours
s’enchaînent jusqu’à la fin des années 1990, en tant que reporter photographe
pour Médecins du Monde et pour l’agence Sipa. Et si José Nicolas continue à
couvrir les zones de combats, il sillonne les zones désertiques de ce pays à la
recherche de poésie, s’attachant aux scènes de vie spartiates et aux multiples
visages croisés, photographiant libre de toute contrainte. Il explore surtout à
loisir les endroits négligés dorénavant par l’actualité. « Si mes voyages m’ont toujours mené au-dessus
de la capitale, j’ai souhaité regrouper ces images d’archives pour rendre
hommage à ce pays, à ces femmes et à ces hommes, fiers et dignes, à ce peuple
oublié. »
José Nicolas dédicacera
son livre sur le Tchad, mais aussi French Doctors, samedi 17 novembre toute la journée.
Biltine, 1984. © José Nicolas |
Faya, 1987. © José Nicolas |
Islam, 1986. © José Nicolas |
Tchad 1980-1997
Photos de José Nicolas
Préface de Pierre Haski,
journaliste et auteur, président de Reporters sans frontières
Editions Imogene
19 x 22 cm, 128 pages,
Août 2018
Prix : 35 €
Exposition jusqu’au 13 janvier 2019
Espace Photo du Perche
9 rue Ville Close – 61130 Bellême
Du mardi au samedi, de
10h à 12 et de 14h à 18h30.
vendredi 31 août 2018
vendredi 24 août 2018
L'Ouest Américain de Stéphane Delpeyroux
Exposition du 2 septembre au 3 novembre 2018
Né dans l’Indre en 1985, Stéphane Delpeyroux fait ses premiers pas photographiques dès son plus jeune âge, avec du matériel argentique. Au cours de ses études, des rencontres avec des photographes professionnels ainsi que son passage en numérique ne font qu’amplifier sa passion. La découverte de la photographie en pose longue marque un tournant dans sa démarche artistique et dans la recherche de ses sujets.
Si Stéphane Delpeyroux cherche à magnifier la nature pour susciter l’émerveillement de chacun, il souhaite aussi rendre compte de l’empreinte de l’Homme sur les paysages naturels ou urbains, en s’attachant à une démarche graphique. Ainsi, il porte une grande attention à la composition de ses images, de la prise de vue jusqu’à la post production sur ordinateur. Il est auteur photographe depuis 2013 et réalise fréquemment des expositions personnelles en galeries d’art et dans des festivals photographiques.
Site internet : www.stephane-delpeyroux.com
L’exposition Ouest
Américain
L’Ouest Américain... ces
deux mots suffisent à transporter vers les terres arides et désertiques des
contrées lointaines de l’Amérique. Ce mythe du photographe ne déçoit pas : la
Terre se déchire, les rivières serpentent à l’infini, les pluies orageuses
érodent les roches jusqu’aux plus dures, les plateaux sont entaillés
d’insondables canyons, les déserts sont parmi les plus chauds de la planète,
les buttes aux allures de Far West se découpent dans le ciel, les cheminées de
fée sculptent avec élégance le relief... Le photographe ne peut que revenir
hanté par tant de démesure et de force. À chaque moment, ce spectacle vient
rappeler à l’Homme sa juste place sur cette Terre qu’il a bien trop souvent
oubliée.
Cette exposition propose un voyage à travers les paysages grandioses de l’Amérique de l’Ouest : Yosemite, Vallée de la Mort, Bryce Canyon, Canyonlands, Monument Valley, Yellowstone, Grand Teton... jusqu’au Grand Canyon, géant géologique dévoilant des millions d’années d’érosion. Le noir et blanc vient figer un paysage minéral, graphique et tout en contraste.
mercredi 22 août 2018
Exposition à l'Atelier Perché
Transparences
Du 23 août au 28 octobre 2018
Isabelle MIGNOT a toujours voulu peindre, pour transmettre, partager, interpeller, communiquer. Peindre avec fougue et enthousiasme, spontanéité, générosité. Peindre et laisser la place à la magie de la rencontre et du hasard. Sociétaire de la Fondation Taylor, elle expose en galeries de manière permanente et multiplie les expositions personnelles. Les flots de l'âme, au fil des jours ... Telle est la source principale de son inspiration. Quels que soient les matériaux et les supports (acrylique, encre, café, lasure, mortier, enduit, papier, bambou, toile ...), l'artiste nous parle de nous-mêmes, de notre vie, de nos envies, de nos amours, de nos émois et de nos peines. Elle se dévoile, nous dévoile, nous découvre, nous retrouve. Ses tableaux sont comme des fenêtres sur les flux du cœur et de l'esprit.
Très tôt, Guillaume ROCHE arpente avec enthousiasme les ateliers de sculpture, mais c'est la découverte d'une œuvre monumentale dans un parc qui va fonder sa vocation. Diplômé de l'Ecole des Arts Appliqués, il crée une entreprise d'agrandissement statuaire et travaille avec les plus grands (César, Dubuffet ...) avant, quelques années plus tard, de devenir lui-même sculpteur à part entière. Pour sa légèreté, pour tout ce qu'il permet en matière de structure, pour sa souplesse, l'inox devient très vite son matériau de prédilection. De l'Inde à Singapour, de l'Allemagne au Mexique, du Liban à Dubaï, partout en France et dans le monde, ses sculptures ornent jardins publics, parcs d'entreprises ou autres résidences privées.
Ces deux artistes ne cherchent à dépeindre aucune réalité objective. Sur la musique de la couleur et des silences, les formes suggérées ou, au contraire, parfaites, se jouent de la lumière et multiplient les transparences. Elles réfléchissent, nous éblouissent, nous parlent de l'âme et de l'être, de la compréhension du monde, de ce que l'artiste en créant partage avec nous de la vie, de notre indicible émotion face au mystère de l'Univers.
L'atelier Perché
18 rue Ville Close
61130 Bellême
Du jeudi au dimanche de 11h à 19h
Sur rendez-vous les autres jours
lundi 16 avril 2018
jeudi 5 avril 2018
Peter Petronio, rétrospective
Son premier appareil photo est un Brownie Hawkeye, un boîtier en plastique muni d’un flash encombrant. Il a huit ans et prend des photos à Brooklyn. Après des études de design, de communication et de journalisme, la carrière de Peter Petronio s’oriente vers l’édition, la publicité et le design à New York dans les années 1960.
En 1963, alors qu’il débute comme directeur artistique au sein du New York Magazine, il se lie d’amitié et collabore avec Jacques Lowe, photographe de John Fitzgerald Kennedy. Il entre, ensuite, chez Young & Rubicam, à New York, travaille au Centre d’Etudes Supérieures d’Interpublic et à la société Carl Ally. En 1969, il rejoint le conglomérat de services financiers IOS (Investors Overseas Services, dirigé par Bernie Cornfeld), à Genève, en Suisse, comme directeur de design corporate.
Au fil des années, il rencontre Ernst Haas, Art Kane et Jay Maisel qui l’initient à leur perception singulière de la couleur, au cours de nombreuses aventures et projets. Dans le studio d’Irving Penn, il s’imprègne de silence et s’arme de patience. Il crée en toute spontanéité avec Richard Avedon. Au début des années 1970, il s’installe à Paris. Il participe, en 1971, au lancement de l’agence TBWA, où il remplit les fonctions de premier directeur de création, à Paris et participe à son extension européenne à Francfort, Londres et Milan.
Cider Bottles © Peter Petronio |
Parrainé artistiquement par Pierre Gassmann, figure emblématique du tirage photographique, il passe de nombreuses heures dans les chambres noires où, sous les mains agiles de Gassmann, se révèlent les images de Man Ray, Maurice Tabard, Werner Bischof et Henri Cartier-Bresson.
En 1975, en association avec Ian Butcher, il fonde, à Paris, l’agence de design Petronio & Butcher, qu’il développe par la suite, en une agence de communication globale, Concept Groupe, servant de nombreux clients internationaux au travers d’un large éventail d’activités.
En Europe, il innove dans la photographie d’art et de mode avec Jean-Loup Sieff et Peter Lindberg. Et lorsqu’il souhaite voir s’animer les images, il collabore avec Louis Malle, Tony Scott, Alan Parker ou William Klein pour diriger ses films publicitaires. Puis en 1986, il collabore, avec François Schwebel et Jean-François Benz au sein de Le Creative Business et contribue à structurer et à déployer l’ensemble des activités pluridisciplinaires (publicité, design, architecture d’environnement et édition).
Courtyard Musician © Peter Petronio |
En 1989, il est invité à se joindre à Leo Burnett International, en qualité de vice-président, directeur de création international au siège social de Chicago. Ses responsabilités comprennent la création et la coordination de programmes de communication internationaux, pour des clients établis aux Etats-Unis, en Asie, en Europe et en Amérique latine.
Après un séjour de cinq ans aux Etats-Unis, il regagne Paris afin de participer, en janvier 1995, à la création de Publicis Design, l’agence de conseil en design stratégique du Groupe Publicis. En 2000, il co-fonde avec Sarah Petronio, le New York Creative Group à Paris.
Durant toutes ces années, Peter Petronio garde toujours son appareil-photo avec lui : des années de souvenirs visuels et des moments de vie capturés…
Peter Petronio compte de nombreuses expositions à son actif, dont plusieurs dans la région : Bien loin de Brooklyn – Photographies du Perche à l’Ecomusée du Perche à Saint Cyr-la-Rosiere, lors du Festival Jazz’Orne Danse et du Forum Arts 61 à Mortagne-au-Perche ou encore aux Jardins de Montperthuis. Il est également l’auteur de deux livres ; Footprints. A Tap Dancer’s World et Bien loin de Brooklyn – Photographies du Perche, ainsi que plusieurs films.
Three Chairs © Peter Petronio |
Au cours de sa carrière, Peter Petronio a reçu de nombreux prix : la Médaille d’Or du New York Art Directors Club, de l’American Instiutute of Graphics Arts, du Tokyo Art Directors Club, du Art Directors Club d’Allemagne, le Lion d’Or du Cannes International Festival of Creativity, etc.
Cette exposition, visible à l’Espace Photo du Perche à Bellême jusqu’au 3 juin 2018, présente une sélection d’images iconographiques tirées de l’œuvre de Peter Petronio. Des années 60 à Brooklyn au Paris des années 70, en passant par les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés, la vie rurale de la campagne française et américaine des années 80 et des voyages en Inde.
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